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Ma vie autour de l'éreutophobie
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23 novembre 2011

1er rendez-vous avec le Dr Valla

J'ai eu du mal à trouver la clinique car mon GPS n'a pas voulu du numéro de rue. Une fois devant la clinique, je m'aperçois qu'il n'y a pas de place pour se garer... Mais bon, en tournant un peu, j'ai fini par trouver un parking, un peu plus loin. C'est un parking souterrain gratuit, pour le magasin Carrefour et le centre commercial. J'ai dû marcher une dizaine de minutes. Du coup, j'étais juste à l'heure alors j'ai demandé à ma soeur de trouver le numéro de la clinique et de les prévenir d'un éventuel retard. Une fois sur place, je me suis installée dans la salle d'attente. Le fait d'avoir marché vite dans le froid a fait que j'avais le visage ultra rouge. Je me suis dit "au moins, il saura pourquoi je viens...". Mais, finalement, il m'a reçue 3/4 d'heure après.

L'entretien se déroule pour tout le monde pareil. Le Dr Valla nous pose des questions afin de quantifier la gêne occasionnée par l'éreutophobie. Pour ma part, j'étais entre-deux. Pas encore traumatisée par les rougissements, mais pas non plus épargnée. J'ai donc dû apporter des arguments pour qu'il accepte de m'opérer. Je lui ai donc raconté quelques événements marquants et je lui ai expliqué que je voulais prendre les choses en main avant qu'il ne soit trop tard, justement. Mon cas est un peu particulier dans le sens où j'ai déjà des problèmes de tics alors si je peux me soulager un peu, ça m'arrange. Enfin, je lui ai confirmé avoir déjà eu recours à la psychothérapie et aux anti-dépresseurs, pas pour les rougissements, mais pour les tics. Je lui ai dit que je refusais de reprendre des anti-dépresseurs car cela m'avait foutu la santé en l'air (perte de poids, de libido, d'énergie, et... de moral...), mais que je n'étais pas contre une psychothérapie post-opératoire, comme il le conseille à tous ses patients. Car, ne l'oublions pas, cette maladie est à la fois physique et psychologique et certaines personnes n'arrivent pas, suite à l'opération, à passer le cap et croient toujours qu'elles rougissent...

Nous avons ensuite parlé des deux solutions: clips ou section. J'ai opté pour le clamping. Certes, le taux de réussite est un peu plus bas mais il est alors possible de les retirer (selon le cas) ou de sectionner. Bref, je ne voulais pas d'une solution radicale telle que la section de nerfs.

N'ayant pas de mutuelle, il m'a épargnée des dépassements d'honoraires. Je tiens à souligner ce point car c'est bien la première fois que je rencontre un médecin qui pense à ses patients et les aide. Du coup, j'ai payé 69€ pour sa consultation puis 23 (je crois) pour ma consultation avec l'anésthésiste que j'ai eue de suite après (car je vis loin).

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